Pétition Raffael et Eliot
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Raffaël (6 ans) et Eliot (4 ans) RAJAONARIVONY sont scolarisés à l’école maternelle de la Faïencerie à Bourg-la-Reine dans les Hauts de Seine. Raffaël est arrivé en France à l’âge de 1 an et Eliot y est né. Ils ne parlent pas malgache. Leurs parents ont fui Madagascar en 2001 car ils y étaient persécutés en raison de leurs idées politiques. Monsieur Rajaonarivony a un travail régulier.
Nantenaina (5 ans) RAZANAJATOVO est scolarisée à l’école maternelle de la Faïencerie à Bourg-la-Reine dans les Hauts de Seine. Son frère Yohan (19 mois) n’est pas encore en âge d’être scolarisé. Nantenaina est arrivé en France à l’âge de 2 ans et Yohan y est né. Ils ne parlent pas malgache. Mr Razanajatovo est venu en France pour étudier (Mécanique du sol à l’Ecole centrale à Paris) et Mme Razanajatovo l’a rejoint avec Nantenaina un an après : ils "rêvaient d’une vie meilleure, d’un pays où leurs enfants pourraient aller à l’école" (citation), et Mr Razanajatovo pensait "pouvoir être utile en France" (citation) grâce à son diplôme d’ingénieur en BTP.
Ces deux familles ont reconstruit leur vie en France où elles sont parfaitement intégrées et bénéficient du soutien des enseignants des écoles que fréquentent les enfants et des parents d’élèves de Bourg la Reine.
Ces familles choisissent aujourd’hui de porter à votre connaissance leur situation et le font avec une confiance qui nous honore.
Nous nous mobilisons pour que ces familles ne soient pas expulsées à la fin de l’année scolaire comme le prévoit la circulaire du 31 octobre 2005, pour qu’elles aient le droit de vivre paisiblement dans des conditions dignes et humaines sur le territoire français et enfin qu’elles ne soient pas reconduites vers un pays qu’elles ont fui.
Nous, parents d’élèves, enseignants, habitants du quartier, personnes attachées à la défense des droits de l’Homme , la FCPE et le Réseau Education Sans Frontières, demandons à M. le Préfet des Hauts de Seine, de bien vouloir examiner avec bienveillance la situation de la famille RAJAONARIVONY et de la famille RAZANAJATOVO et de les régulariser.