Face à la politique économique et sociale menée par le Gouvernement, en l’absence de réponses satisfaisantes apportées le 15 février par le Président de la République, le 23 mars sera une nouvelle fois l’occasion pour les salariés, du privé comme du public, d’affirmer que d’autres orientations sont nécessaires, justes et possibles.
Ce jour là, dans l’unité interprofessionnelle la plus large, la journée de grève et de manifestations rappellera aussi que, dans un contexte de crise, les services publics sont d’autant plus indispensables.
Nos organisations syndicales de la Fonction publique appellent tous les personnels à se joindre à la mobilisation par la grève et les manifestations.
Ensemble, mobilisons-nous notamment pour :
L’arrêt immédiat des suppressions d’emplois, et des créations de postes partout où cela s’avère nécessaire.
La résorption de la précarité dans la Fonction publique.
Des augmentations salariales assises sur la valeur du point d’indice et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat intervenues depuis plusieurs années.
Une réforme des retraites prenant en compte l’ensemble des questions, tant pour le Code des pensions que pour le régime général, et notamment, le niveau des retraites, l’emploi, le financement, la pénibilité, la réduction des inégalités et visant à l’amélioration pour tous.
Des mesures immédiates pour améliorer les conditions de travail et mettre un terme aux situations de souffrances professionnelles
Des évolutions ayant pour but l’intérêt général et les besoins de toute la population sur l’ensemble du territoire, ce qui implique le retrait de plusieurs dispositifs contraires à ces principes dans les trois versants de la Fonction publique.
Nos organisations syndicales exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations.
Elles appellent l’ensemble des personnels à se mobiliser massivement le 23 mars pour faire aboutir leurs revendications.