Les Unions départementales du 92 (CGT, FO, FSU, UNSA, Solidaires) se sont réunies et soutiennent la manifestation des fonctionnaires du 24 janvier (voir appel ci-dessous)

POUVOIR D’ACHAT PUBLIC-PRIVE ACTIFS ET RETRAITES

TOUS CONCERNES

Les Unions départementales CGT-FORCE OUVRIERE, CGT, FSU, UNSA et SOLIDAIRES des Hauts de Seine soutiennent l’appel à la grève lancé par les sept Fédérations de fonctionnaires le 24 janvier 2008 pour une revalorisation du point d’indice.

En effet, faire reculer l’Etat employeur, gagner des augmentations générales de salaire pour les agents publics, c’est ouvrir la possibilité pour tous les salariés du privé de négocier et obtenir pour eux même des augmentations collectives.

Elles appellent sur le plan interprofessionnel tous les salariés du public et du privé ainsi que les retraités à manifester massivement le 24 janvier 2008 pour :

L’augmentation générale des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux.

Tous les salariés du secteur privé comme du secteur public ainsi que les retraités sont concernés.

La poursuite de l’augmentation des prix en ce début d’année tel que le gaz +4%, les produits laitiers (37%), le carburant… et l’instauration de certaines mesures comme les franchises (50 cts par boîte de médicaments et par actes des auxiliaires médicaux, 2 euros par transport… ) remettant en cause un peu plus le pouvoir d’achat des salariés et des retraités ne sont plus supportables.

Il faut une véritable augmentation générale des salaires, des pensions de retraites et des minima sociaux par la revalorisation des grilles indiciaires, de la valeur du point d’indice commun à tous les fonctionnaires.

Les différentes primes, bien souvent aléatoires et non soumises à cotisation, mises en place par les employeurs, les remises en cause des jours RTT là où ils existent ne règlent pas le problème du pouvoir d’achat.

De plus, toutes les mesures d’exonérations de cotisation patronales engendrées par ces différentes mesures (primes, l’instauration des heures supplémentaires…) font peser de graves dangers sur notre protection sociale.

Les Unions Départementales soutiennent et appellent à amplifier les luttes existantes dans divers secteurs et entreprises du privé (Conforama, Carbone Lorraine, Secan, Areva etc…)

Les Unions départementales CGT-FORCE OUVRIERE, CGT, FSU, UNSA et SOLIDAIRES des Hauts de Seine réaffirment leur soutien aux revendications des salariés d’EDF GDF, aux cheminots, à ceux de la RATP qui ont fait grève pour le maintien de toutes les dispositions de leurs régimes spéciaux et notamment, contre l’allongement de cotisations au-delà des 37,5 annuités, pas de décote, pas de double statut, maintien de l’indexation des pensions sur les salaires.

L’offensive contre leurs régimes spéciaux n’était que le premier round de l’offensive généralisée pour paupériser tous les retraités et pousser au recours à la capitalisation.

Le gouvernement s’attaque aux régimes spéciaux car il veut allonger la durée de cotisation de tous les salariés du public et du privé.

D’ores et déjà le pouvoir annonce le passage à 41 annuités en 2012 pour tous les salariés, comme si cela était déjà acté. Il annonce, dans le cadre du rendez vous sur les retraites de 2008 un allongement supplémentaire (41,5 ans, 42 ans…) et la remise en cause des bonifications concernant par exemple les mères de famille.

Face à toutes ces attaques nos Unions départementales CGT-FORCE OUVRIERE, CGT, FSU, UNSA et SOLIDAIRES appellent tous leurs syndicats du secteur public comme du secteur privé à préparer la journée d’action du 24 janvier 2008.

"-" Pour l’augmentation du pouvoir d’achat pour les actifs et les retraités par la revalorisation des grilles indiciaires et de la valeur du point d’indice ;

"-" Pour la défense du régime général des retraites, des régimes spéciaux et du Code des pensions ;

"-" Pour la pérennisation et la promotion de la protection sociale collective, notamment de l’assurance maladie, branche de la Sécurité sociale, acquis social fondamental, conquête de la libération en 1945 et contre les déremboursements et les franchises de toute nature ;

"-" Pour l’arrêt des exonérations des cotisations patronales (représentant 200 milliards d’euros depuis 1992) ;

"-" Contre le démantèlement du Code du travail et pour le maintien du statut de la Fonction publique en sa forme actuelle.

Fait à Châtillon le 15 janvier 2008.

https://fsu92.fsu.fr/wp-content/spip/92/IMG/doc/Declaration_des_ud_92_le_15_janvier_2008_1_.doc