Bref compte-rendu de la réunion des UD 92 avec la commission interpro des étudiants de Paris X.

Étaient représentés à cette réunion de lundi 27 à la fac : deux représentantes de l’UD CGT 92, la FSU 92 et des représentants de la commission interprofessionnelle des étudiants de Paris X (UNEF, Sud, CNT)

Vu les rigueurs des calendriers des uns et des autres, l’ensemble des UD parties prenantes dans les actions engagées avec les lycéens n’ont pas pu se libérer (CFDT, UNSA, Solidaires).

Une prochaine réunion est prévue lundi à la Fac à 14 heures ou 16 heures.

Les participants se sont félicités des contacts depuis deux semaines qui se sont noués entre les organisation syndicales départementales et les étudiants de Paris X (syndicats, représentants des AG et représentants à la coordination nationale des Étudiants). Ces contacts et actions communes sont fondamentales pour réaliser le succès du mouvement anti-CPE.

Déjà une distribution de tract des UD soutenu par les étudiants a eu lieu mardi 14 mars avec distribution de tracts au RER Nanterre U. Une distribution massive de tracts (20 000) a eu lieu le 27 mars à la défense contre le retrait du CPE, CNE et Loi sur « l’Égalité des chances » (CFDT 92, CGT 92, FSU 92, Solidaires 92 et coordination étudiante Nanterre et syndicats de Paris X), des interventions des syndicalistes ont eu lieu dans les AG. Une initiative commune UL CGT Nanterre a eu lieu lundi midi à la Défense. L’UL CGT de Boulogne a diffusé un tract devant l’Université annexe de Paris V à Boulogne avec discussion avec les étudiants.

Nous estimons nécessaire de multiplier les contacts locaux entre étudiants et salariés dont la première expression sera les AG de mardi matin préparant la manifestation du 28 mars. Des expressions locales ont déjà eu lieu (Clichy, Clamart, AG de Gennevilliers…). Ces réunions qui prennent diverses formes (AG de ville, réunions d’entreprises ou d’établissements) permettent de développer les liens avec le mouvement anti-CPE à partir des revendications spécifiques (précarité dans les entreprises et la fonction publique, éducation prioritaire avec occupation de nuit de certains collèges Doucet Nanterre, Manet Villeneuve, éducation et formation des jeunes, politique salariale…) et ainsi de mieux mobiliser l’ensemble des salariés sans perdre de vue l’objectif essentiel qui est le retrait du CPE. L’idée d’un rassemblement départemental devant la préfecture… et le Conseil Général prévu assez tôt par les étudiants ne laisse pas aux organisations syndicales le temps suffisant de mobiliser d’autant plus que toutes les UD n’étaient pas présentes.
D’autre part la réouverture de la FAC jusqu’à vendredi nous laisse un peu de temps. Ce rassemblement pourrait permettre une expression face au Conseil Général et à son Président dont on a pu mesurer l’esprit démocratique puisque l’UNEF et la délégation des étudiants de Paris X présents- tout comme les élus de gauche au Conseil général- se sont vu refuser l’entrée par des CRS à la réunion du Conseil Général de vendredi. Il a été évoqué l’égale l’importance de se rassembler aussi devant les sièges du MEDEF et des organisations patronales (métallurgie…)…

L’ensemble de ces propositions actions doivent, bien entendu, être discutées dans les entreprises, les villes et dans les organisations syndicales (UL) pour être réussies.

Outre le développement local nécessaire des actions, la possibilité d’un rassemblement départemental la semaine prochaine des salariés accompagné d’une manifestation des étudiants qui convergerait vers le rassemblement des salariés (sur l’heure de midi par exemple) a été évoquée.

Robert RIQUOIS

SD FSU 92