Ce jeudi 30 novembre, la F.S.U 92 était présente pour dénoncer les mesures anti-syndicales de La Poste.
Les multiples et incessantes mesures de répression (voir doc. ci-joint) ont toujours été dénoncées par la F.S.U.
Il est évident que La Poste est un laboratoire : la fin des fonctionnaires (plusieurs statuts à La Poste, d’où la révocation pour certains et le licenciement pour d’autres), les limitations et/ou la négation du droit d’expression syndical, un recul dans le droit du travail et à terme l’instauration facilitée de la politique d’austérité.C’est parce que nous sommes concernés par cette évolution et cette politique ( les « fonctionnaires » recrutés pour 5 ans etc.) et révoltés par des pratiques iniques que la F.S.U témoigne sa solidarité aux militants qui risquent les mises à pied pour plusieurs années ou la révocation.
La grève de plusieurs mois qui a été menée était exemplaire : après que les grévistes avaient œuvré pour l’unité, devant le refus de s’impliquer de différentes confédérations, ils ont continué, et gagné le maintien des précaires— voire leur intégration, le maintien du temps de pause entre les différents postes, etc.
La liste des accusations avait considérablement diminué jeudi après les 5 heures de présentation de la défense : disparition d’ accusations diverses qui laissait place aux seuls griefs de « prise de parole » et d’ »intrusion » dans des bureaux en grève.
En bref, l’accusation porte sur le travail militant des responsables syndicaux. C’est inacceptable.
Le vote étant partagé, ce sera la direction qui prendra la décision finale.
La mobilisation ne doit pas faiblir : non à la révocation !