4 axes principaux pour ce plan :

  • — 18 milliards d’économies de la part de l’Etat, qui s’appuieront sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement des ministères. Les fonctionnaires contribueront à l’effort avec la poursuite de la stabilisation de la valeur du point fonction publique(1). En revanche les créations d’emplois prévues dans l’Éducation nationale, la justice et la sécurité seront maintenues. Les opérateurs et agences de l’État "seront également recentrées pour être plus efficaces" ;
  • — 11 milliards d’économies sur les dépenses de protection sociale : les caisses de sécurité sociale dégageront 1,2 milliard d’économies avec une meilleure organisation . Les prestations sociales ne seront pas revalorisées pendant un an. "Le même effort pourrait être réalisé s’agissant des retraites complémentaires qui relèvent des partenaires sociaux".(2)
  • — 11 milliards d’économies de la part des collectivités locales, avec notamment la fusion de certaines régions et la suppression de la clause de compétence générale des départements et des régions (supprimée par Sarkozy, rétablie par la gauche !) ;
  • — 10 milliards d’économies sur l’assurance maladie en organisant mieux les parcours de soins, en développant la chirurgie ambulatoire, en facilitant le retour à domicile après une hospitalisation, en améliorant des dépenses de médicaments…

Voir le plan ci-dessous en doc joint.

(1) Il s’agit évidemment du gel du point d’indice

(2) Les SFR (Sections Fédérales des Retraités) et les 20 000 retraités de la FSU avaient largement contribué aux mouvements contre l’austérité et alerté sur le gel des retraites.