Dans le contexte de crise économique et sociale, l’éducation, la formation et la recherche doivent être pensées comme des investissements indispensables pour assurer l’avenir de chaque jeune et répondre aux besoins de notre société.

Face aux inégalités, à l’échec scolaire de trop nombreux jeunes plus que jamais l’École publique est irremplaçable, de la maternelle à l’université, pour déjouer les déterminismes.

Or, la politique éducative et d’enseignement supérieur menée conduit à une véritable impasse : les choix budgétaires, les « réformes » régressives (formation des enseignants, dispositifs d’évaluation des élèves, aide aux élèves en difficulté, éducation prioritaire, dénaturation du collège, déstructuration des services…), la mise en concurrence des élèves, des agents, des écoles et des établissements, nouvelle licence, recomposition forcée du tissu universitaire affaiblissent délibérément le service public d’éducation. Elle marque un renoncement à une réelle ambition pour tous les élèves et étudiants, notamment ceux de milieux les plus défavorisés.

Il faut rompre avec cette politique éducative et les choix budgétaires faits pour construire un projet ambitieux qui assure réellement la réussite de tous les jeunes.

La FSU demande que soient suspendues les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2012, que soit engagée une autre politique éducative notamment que soient retirés les textes transformant l’évaluation et ceux concernant la nouvelle gouvernance de l’Education nationale.

D’ores et déjà, la FSU appelle les personnels à s’associer aux initiatives dans l’Education et dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, à assurer la réussite de la grève et de la manifestation nationale du 31 janvier à l’appel du second degré (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP) notamment pour s’opposer au projet d’évaluation des enseignants, à la dégradation des conditions de travail et à assurer la réussite des « 101 grèves et manifestations départementales » à l’appel du SNUipp notamment pour dénoncer les conséquences de la carte scolaire avec un temps fort passant par la manifestation nationale et la grève du 31 janvier partout où c’est possible.

La FSU appelle à intensifier les mobilisations pour le Service Public d’Education dans les semaines à venir, le plus unitairement possible et à réussir le 31 janvier temps fort des actions de ce premier trimestre.