Pour un syndicalisme de transformation
sociale, de lutte, de propositions et de
conquête, ouvert et unitaire
Unité et Action anime depuis sa naissance notre fédération, agit pour
que la FSU continue à se renforcer et entend jouer tout son rôle dans le
respect de ses valeurs : un syndicalisme démocratique et de masse,
proche des salariés, un syndicalisme qui allie recherche de l’unité, refus
du sectarisme et fermeté sur les revendications, un syndicalisme qui sait
dire non à l’inacceptable et en même temps construit avec les personnels
des revendications, un syndicalisme qui recherche en permanence à
rassembler dans l’action et qui négocie sur la base des rapports de force
qu’il crée. Rassembler le mouvement syndical, débattre, proposer et agir
ensemble est un objectif permanent pour U&A
Le chômage de masse marque profondément la société française, les
inégalités continuent de se creuser, la marginalisation d’une partie de la
société s’approfondit. Les « réformes » libérales et les politiques
patronales en France et en Europe, cherchent à casser les mécanismes de
solidarité, les services publics sont menacés. Le rejet du TCE a montré
l’urgence d’un nouveau débat pour une Europe sociale et démocratique.
L’éclatement du syndicalisme rend plus difficile la lutte contre les
régressions.
Pourtant la victoire contre le CPE montre que l’unité permet de mobiliser
et de gagner. C’est un encouragement fort pour le syndicalisme
rassembleur qu’U&A veut promouvoir, pour combattre les politiques
libérales et contribuer à la construction d’alternatives économiques et
sociales. Ce succès nous donne une responsabilité accrue à la fois pour
faire vivre l’unité syndicale, la concrétiser par le développement du travail
en commun avec les autres organisations syndicales, dans la perspective
d’une unification syndicale, et pour conquérir encore mieux la confiance et
l’engagement des salariés, des jeunes, des retraités.
La FSU : des responsabilités élargies en matière de
revendication et d’action
Première fédération dans la fonction publique d’État, largement reconduite
de façon majoritaire dans l’éducation et la recherche aux dernières
élections professionnelles, la décentralisation, dont nous continuons à
combattre les effets négatifs, et l’élargissement de son champ lui
confèrent en matière de revendication et d’action de nouvelles
responsabilités :
défendre et améliorer les services publics pour répondre aux besoins sur
l’ensemble du territoire ;
mettre fin à la précarité, se battre pour la création et la requalification
des emplois, obtenir une politique salariale ambitieuse pour tous, défendre
le statut et les droits des personnels ;
agir pour un service public laïque d’éducation qui assure la réussite de
tous les jeunes, de la maternelle à l’Université, ce qui suppose en autres,
l’abrogation de la loi Fillon et de la loi sur l’égalité des chances qui met en
place l’apprentissage à 14 ans ;
assurer la réversibilité des mesures de transferts aux collectivités
territoriales des missions et des personnels ;
agir pour une recherche publique ambitieuse répondant aux besoins de
la société ;
défendre et développer une protection sociale de haut niveau pour tous,
conduire la réflexion sur la prévention en santé, combattre
l’appauvrissement des retraités lié aux lois Balladur et Fillon dont nous
demandons l’abrogation.
La FSU a également la responsabilité de contribuer à défendre et
développer les droits et libertés, de combattre les inégalités et les
discriminations. Ainsi, la lutte contre les politiques qui favorisent
répression et stigmatisation d’une partie de la jeunesse au détriment de
l’éducation et de la prévention, la lutte contre une politique qui pénalise
les plus pauvres, les immigrés, les sans-papiers, les sans-logis… la lutte
pour la paix et pour un développement durable et équitable, sont des
préoccupations majeures pour U&A.
Après la décision du congrès de Perpignan d’élargir le champ de la FSU,
celle-ci a amélioré sa représentativité, s’est renforcée dans de nouveaux
secteurs, a travaillé à de nouveaux dossiers, enrichi sa réflexion. Cela
nous met en meilleure situation pour affronter les échéances de la
décentralisation. Pour autant, un bilan doit en être dressé et il reste
beaucoup à faire pour renforcer la FSU dans ses champs de
responsabilités initiaux et pour mettre en oeuvre et conforter cet
élargissement.
Pour un syndicalisme ancré sur nos métiers
Fédération de syndicats nationaux, en prise avec nos professions, la FSU
se bat au quotidien sur les exigences propres à chacun des métiers. U&A
est attaché à cette conception du syndicalisme, tout en prenant en
compte les réalités différentes qui traversent les histoires syndicales.
C’est à partir des revendications ancrées dans la réalité des professions
qu’elle est capable de rassembler et d’agir pour des transformations,
crédibles, susceptibles de mobiliser les personnels, et au-delà, sur les
grands dossiers qui concernent l’ensemble des salariés (emploi, pouvoir
d’achat, retraites, protection sociale, devenir des services publics…).
Pour un syndicalisme de masse et de propositions dont
la représentativité doit être pleinement reconnue
U&A défend un syndicalisme de masse, force de propositions, un
syndicalisme offensif et revendicatif, supposant l’écoute et le dialogue
avec les personnels, et non le dogmatisme de ceux qui ont « la » réponse.
Il s’agit de construire le meilleur rapport de force permettant de négocier
des avancées. Notre volonté de refuser les régressions doit s’ancrer dans
la force de nos propositions. Nous nous inscrivons donc résolument dans
un syndicalisme de conquête, qui se bat pour gagner et engranger des
acquis, empêcher des dégradations : la bataille du CPE en est un
exemple : victoire – appréciée comme symbolique – car elle montre que
l’action contre un projet néfaste a payé, mais n’est pas suffisante pour
gagner de nouveaux droits en faveur des salariés, ce qui est essentiel
pour redonner confiance dans le syndicalisme.
Une amélioration du paritarisme et le développement d’un véritable
dialogue social sont indispensables, la bataille de la représentativité est un
enjeu considérable : les rapports récents ouvrent des perspectives.
Renforcer notre syndicalisation et notre audience reste l’enjeu majeur du
développement de la FSU
Au sein de la FSU, il faut améliorer la démocratie mieux débattre,
construire et décider avec les adhérents, pour que chacun y trouve bien sa
place, actifs et retraités, jeunes collègues, titulaires et précaires, hommes
et femmes, tous partie prenante et agissante dans notre syndicalisme.
U&A s’y emploie.
La volonté de l’unité
Pour U&A, la mobilisation massive des personnels est un élément
déterminant de l’unité. L’unité intersyndicale à tous les niveaux, fédérale
et avec les confédérations, est un objectif permanent. Nous voulons
rassembler pour gagner, en mettant en oeuvre des pratiques unitaires, au
quotidien et dans l’action, dans la diversité des secteurs où nous
intervenons, mais sans renoncer, sur les champs qui sont les nôtres, à
prendre les décisions qui s’imposent pour la défense de nos mandants.
La FSU doit s’impliquer encore davantage dans le mouvement syndical,
européen et international. L’engagement des syndiqués dans les
collectifs et réseaux qui se développent est également décisif, pour lutter
contre les politiques libérales en travaillant par exemple au sein des
forums sociaux locaux, européens et mondiaux.
Un syndicalisme indépendant
Nous avons la volonté d’obtenir des transformations sociales profondes,
de contribuer à la construction d’alternatives antilibérales, ce qui ne
saurait être synonyme d’inféodation à des partis ou mouvements
politiques. En toute indépendance, la FSU doit développer et soumettre au
débat ses propositions, donner tous les outils de réflexion aux collègues,
sans dicter leurs choix. Le refus de l’instrumentalisation, de laisser
importer dans le syndicat des corpus idéologiques et des mots d’ordre
venus d’ailleurs, ne veut pas dire indifférence au politique : au contraire
U&A affirme la nécessité d’échanger avec les élus locaux et nationaux,
avec l’ensemble des partis, à l’exclusion de l’extrême droite, pour se
faire entendre.
L’élaboration collective des revendications, dans nos syndicats et la
fédération, est donc la meilleure garantie de l’indépendance syndicale dont
nous nous réclamons.
Pour tout contact et abonnement à la revue ENJEUX, éditée par U&A :
elizabeth.labaye@wanadoo.fr – marc.le-disert@wanadoo.fr
Liste à l’initiative d’Unité et Action
ASCHIERI Gérard – Snes-93-sg sortant
MOINDROT Gilles – Snuipp-37-co sg-cdfn – bdfn
POLI Georges – Unatos-13-sg-cdfn
BOISSEAU Bernard – Snes-94-co sg-cdfn – bdfn
LEMAIRE Arlette – Snasub-54-sg-cdfn – bdfn
BIDET Bruno-Snu Clias – 13-sn-cdfn
LAFONTAN Jean – Snep-92-sg-cdfn – bdfn
FABBRI Jean – Snesup-37-sg-cdfn – bdfn
LE CHEVERT Brigitte – Snics-22-sg-cdfn – bdfn
DORMAGEN Philippe – Snutefi-71-sr-sd fsu
KATZ Rose – Sncs-75
ANGELINI Jean-Marie – Snpes-pjj-30
CIULKIEWICZ Jean-Luc – Sne-57
VAUTRIN Patrick – Snac-05
BÉLORGEY Jean Sébastien – Snuep-93
PIGOIS Gérard – Snetap-53
HUDE Didier – Epa-44-sd fsu – cdfn
FLAUDER Michel – Snepap-21-sg-cdfn – bdfn
GOUTNER Didier – Snuas-fp-92-bn-cdfn
PONTAIS Erick – Snpi-50
LECOQ Marc – Snupden-76-sg-cdfn
ALCON Hélène – Snuipp-33
ALLEMAND Christian – Snics-84—cdfn – bdfn
AURIGNY Jacques – Snasub-75-sn-cdfn
BABY Marianne – Snuipp-06-sn
BARRE Lionel – Snes-94-sd fsu
BEZAULT Patrick – Snuipp-27
BEZIAU Catherine – Snuipp-17
BOUCHART Georges – Snes-62-sd fsu – cdfn – coord
BOUCHET Michèle – Snuipp-63-sd
BOUILLON François – Snesup-75-sn
BRESSAN Eugenio – Snes-37-sn-cdfn
BUGUET Lydie – Snuipp-61
CAHOUET Marylène – Snes-69-sn-cdfn
CAMEL Frédéric – Snep-59-sn
CAPDEVILLE Jean Noël – Snep-40—sd fsu
CARMES Michelle – Snes-22-sa – can
CARPENTIER Joëlle – Snep-63-sa
CERVEAUX Brigit – Snuipp-94-sd
CHABROL Serge – Snep-45-sn-cdfn
CHARLIER Nina – Snep-14-bn
CLAVEL Annie – Snes-38-sn retraitée – cdfn
CLAVERE Jean-Pierre – Snuipp-02-sd
COCHAIN François – Snuipp-93-sd
CORDELIER Odile – Snes-21-sn-cdfn
CORNILLON Marie-Dolorès – Snasub-75-sn-cdfn
CORNU Marie-Rose – Snuipp-54-sd
COTTON Liliane – Snes-51-sa
CREISMEAS Evelyne – Snuas-fp-27
DALIA Françoise – Snuipp-64
DAUNE PARRA-PONCE Monique – Snes-93-sn-cdfn
DELALLEAU Elisabeth – Snuipp-62-sd
DELIGNY Dominique – Snep-75-sn-cdfn
DERRIEN Martine – Snuipp-56
DEVRED Michel – Snes-59-sa
DRAGONI Josiane – Snes-13-sa
DRIDER Khaled – Snes-35-sd fsu – cdfn – coord
DROUARD Patricia – Snes-69—sd fsu – cdfn – coord
DUHARCOURT Pierre – Snesup-77-sn-cdfn – bdfn
DUNORD Marie-Claude – Snes-33-sa – can
DUPONT Philippe – Snuipp-92-sn
DUPONTEIL Isabelle – Snics-86-cdfn
DUPUY Josette – Snes-65-sd fsu
ELIOT Françoise – Snasub-52-sn
FÉRAY Anne – Snes-57-sn-cdfn
FERRARI Roger – Snes-hdf-sn-cdfn
FERRETTE François – Snasub-61-sn
FERRETTI Daniel – Unatos-84-sga-cdfn
FORGET Marie-Pierre – Snes-54-sa
FOURGEAUD Jacques – Snuep-72-sn-cdfn – bdfn
FURNO Piéro – Snuipp-57-sn-cdfn
GALIN Michel-Snes-91—sd fsu – cdfn
GIOVANAZZI Pierre-Fabrice – Snes-06-can
GROISON Bernadette – Snuipp-69-co sg-cdfn – bdfn
GUÉRIN Marie-Caroline – Snuep-75
HIROUX Marie Françoise – Snes-80-sa
HUBERT Roland – Snes-63-sn-cdfn
JEANRONT Marie-Josée – Unatos-57-sr
JUMEL-HEYDON Margot – Snes-44-co sga
LABAQUERE Daniel – Snuipp-87-sn-
LABAYE Elizabeth – Snes-76-sn-cdfn – bdfn
LAFON Mathilde – Snu Clias-18
LANCETTE Eliane – Snuipp-75-co sg-cdfn
LARBEC Géraldine – Snics-42-sa
LAUTON Michelle – Snesup-92-sn
LE DISERT Marc – Snuipp-14-sn-cdfn – bdfn
LE FERRAND Martine – Snep-77-sn
LE GUYADEC Yvon – Snuipp-56-retraité
LE MAUX Marylène – Snuipp-22
LIEBY Myriam – Snuipp-86—sd fsu – cdfn – bdfn – coord
LIPUS Béatrice – Snpes-pjj-76
LONGO Jean-François – Snuipp-13-sd fsu – cdfn
MANDON Gilberte – Snuipp-83
MARCAGGI Joseph – Snes-20a-sd fsu – cdfn
MARCHIVE Jean Luc – Snuipp-24-sd fsu
MARSALEIX Pierre – Snes-78-sd fsu – cdfn – coord
MARTENS Claudie – Snes-91-co sg-cdfn – bdfn
MARTIN Michèle – Snes-37-sa
MATHIEU José – Snuipp-51-sd fsu – tn – cdfn
MAURAGE Dominique – Snes-21-sa
MESLIAND Anne – Snesup-13-sn-cdfn
MONFORT Patrick – Sncs-34
MORNETTAS Jean-Jacques – Snes-93-tn – sn-cdfn
MOROS Marie Laurence-Snes-38-sd fsu – cdfn – bdfn – coord
NICOLAS Brigitte – Snuipp-36-sd
NONY Sylvie – Snes-33-sn-cdfn
OGER Marie-Odile – Unatos-17-sa
OLIVIERI Elisabeth – Unatos-13
PAGNIER Serge – Snetap-08
PIEPRZOWNIK Pierre – Snasub-31-bn
PIGUET Philippe – Snes-25-co sga
PITTIA Sylvie – Snesup-51-bn
PONNEAU Marie-Josée – Snetap-65
PONTAIS Claire – Snep-50-bn
PRIVAT Marceau – Snuipp-76
RAFALOWICZ Brigitte – Snes-31-sa
RALLET Daniel – Snes-51-sn-cdfn
RAMPON Philippe – Snasub-38-bn-cdfn
RÉQUIGNY Gérard – Snes-93-sa
RICHARD Serge – Unatos-46-sr – bn-sd fsu – cdfn
RIVINOFF Sylvie – Snep-49-sd fsu
ROBIN Daniel – Snes-37-sn-cdfn
ROLET Frédérique – Snes-59-co sg-cdfn – bdfn
SABLIC Didier – Snep-94-sn
SERGENT Nicole-Snes-75-sa-sd fsu – cdfn
SUEUR Eric – Snuipp-77—sd fsu
THONNAT Frédérique – Snes-34-sa
TOUSSENEL Pierre – Snes-31-retraité
TRESALLET Guy – Snuep-93-sd fsu – coord – cdfn
TUAILLON Anne – Snuipp-38-sd
VAUX Janine – Snes-19-sa
VERDIER Sylvain – Unatos-92-sr – bn-cdfn
VERDURAND Agnès – Snes-92-sa adj
VIBERT-GUIGUE Brigitte – Snuipp-66
VICIOT Fabienne – Snuipp-95-sd fsu
VICTOR Catherine – Unatos-26-sr – bn-
VIGNER Yoann – Snetap-53
VOIRIN André – Snes-69-sa
VOLLOT Philippe – Snu Clias-94-bn-cdfn
ZERWETZ Michel – Snes-974-sa
sg(a) : secrétaire général-e (adjoint-e)
sn : secrétaire national-e
sa : secrétaire académique
sr : secrétaire régional-e
sd : secrétaire départemental-e
tn : trésorier national
coord : coordinateur-trice académique fsu
cdfn : membre du cdfn
bdfn : membre du bdfn